La question d'une nouvelle grève perlée au sein du réseau de transports en commun de la métropole de Rouen est toujours en suspens ce vendredi 17 janvier 2020 selon la CGT des agents du réseau Astuce. Les négociations se succèdent entre représentants du personnel et direction depuis plusieurs jours.
Depuis le début du mois de janvier et après trois mois de grève perlée cet automne, plusieurs usagers des transports en commun de la métropole ont lancé des pétitions pour obtenir des indemnisations. Ils ont fini par faire cause commune sur une seule plateforme et plus de 2.900 personnes avaient rallié leur "combat" ce vendredi soir.
Rouen : déjà un mois de grève perlée dans les transports en commun
Les usagers s'indignent de payer leurs abonnements pour un service dont ils estiment qu'il n'était pas assuré cet automne et ils redoutent de voir le mouvement relancé. Parmi eux, Antoine Delamare, étudiant en administration des entreprises sur le campus Pasteur à Rouen. Il paye son abonnement au tarif étudiant à 20 euros par mois. La pire période pour lui, pendant la grève, c'était en décembre. Il enchaînait les examens et les perturbations des transports avaient ajouté du stress dans une période déjà compliquée.
Antoine Delamare se défend de toute hostilité à l'encontre des chauffeurs en grève. Pour lui, c'est une question de principe. "Les chauffeurs sont tout à fait dans leur droit mais la TCAR a une obligation de résultat__. Nous sommes des usagers et pas des clients et on paye nos abonnements au même prix pour une prestation qui n'est pas optimale." En 2016, alors qu'un mouvement similaire avait perturbé les transports en commun rouennais, les usagers avaient effectivement été dédommagés. Ce jeudi 16 janvier, le réseau Astuce a démenti via les réseaux sociaux l'hypothèse d'un remboursement des prélèvements de janvier pour les abonnements annuels, "un fake" selon le compte twitter du réseau de transports en commun.
Les manifestants ne se sont pas approchés des dépôts de carburant, surveillés par la police. Une grève perlée dans les transports en commun (métro-tram et bus), organisée par la CGT depuis plusieurs semaines, pour des raisons salariales, a en outre affecté les usagers entre 7 heures et 8 heures.
Ce mouvement social de trois mois pénalise les clients de la TCAR (compagnie de transports en commun de l'agglomération rouennaise) qui n'ont pas forcément d'autres moyens de locomotion que le bus ou le métro. Être obligé de descendre d'un bus qui s'arrête pour près d'une heure et devoir rentrer plus tard chez soi en marchant dans la nuit ou en attendant sans fin un bus est la galère que vivent de nombreux salariés de l'agglomération rouennaise, mais aussi des écoliers et des lycéens.
Nous demandons à nos gouvernements d'écouter les voix des personnes des zones les plus touchées (par les conséquences des changements climatiques, ndlr) et de travailler immédiatement pour fournir un financement des pertes et dommages aux communautés les plus touchées par la crise climatique, indique le mouvement dans son appel.
Dans la fonction publique d'Etat 5,04% de grévistes étaient recensés à la mi-journée. Le ministère de l'Education a annoncé un taux de grévistes de 5,67%, grimpant à 22,94% dans les lycées professionnels mobilisés contre la réforme voulue par le gouvernement. Dans les transports, la grève était modérément suivie à la RATP. Côté SNCF, malgré des perturbations en région parisienne, il n'y avait pas de problèmes majeurs sur le réseau.
La SNCF prévoit un retour progressif à la normal mercredi sur la plupart de ses lignes de train, même si des perturbations sont néanmoins encore possibles localement, notamment sur certains trains de banlieue et RER en Ile-de-France. Les circulations TGV nationales et internationales seront quasi normales, et les circulations Intercités légèrement perturbées, indique la SNCF dans un communiqué. Cependant, à Paris, seul un train sur deux circulera encore sur la ligne du RER D et la portion nord du RER B, ainsi que sur les Transiliens H, R et U. Les lignes du Transiliens J, L, N, P et le RER C verront, elles, deux trains sur trois circuler. Le service sera normal sur les RER A et E, le Transilien K et les tramways 4, 11 et 13. Le détail des plans de transports régionaux est communiqué par SNCF Voyageurs dans chacune des régions, est-il ajouté dans le communiqué.
La SNCF prévoit un retour progressif à la normal mercredi sur la plupart de ses lignes de train, au lendemain d'une journée de mouvement social interprofessionnel, même si des perturbations sont néanmoins encore possibles localement, notamment sur certains trains de banlieue et RER en Ile-de-France. Les circulations TGV nationales et internationales seront quasi normales, et les circulations Intercités légèrement perturbées, indique la SNCF dans un communiqué.
Le trafic a été interrompu sur une ligne ferroviaire reliant la gare parisienne de Saint-Lazare et la proche banlieue ouest mardi, après la découverte d'une bombe de la Seconde Guerre mondiale dans les Hauts-de-Seine, selon la SNCF, en pleine journée de grève dans les transports.
Dans les transports franciliens, de légères perturbations ont été relevées par la RATP. Le trafic est légèrement perturbé sur les lignes 6, 12 et 13 du métro, avec 8 à 9 trains sur 10 en moyenne, et normal sur les autres lignes. 3 trains sur 4 circulent sur les RER A et B. 2 bus sur 3 roulent sur le réseau. 9 lignes sont fermées (la 101, 168, 260, 278, 319, 537, 538, 574, 577), mais le réseau Noctilien circule normalement. Enfin, le trafic est quasi normal dans les tramways : seul le T7 est touché, avec en moyenne 3 tramways sur 4.
Cette première journée doit donne(r) le départ d'une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée , affirment dans un communiqué commun les huit syndicats, dont les secrétaires généraux et présidents se sont réunis à la Bourse du travail, ce mardi soir. Cette réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue , ont-ils à nouveau dénoncé. Le système de retraites par répartition n'est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale , écrivent-ils.
De son côté, le Medef a salué mardi les décisions pragmatiques et responsables prises par le gouvernement pour réformer le système de retraites, Assurer l'avenir de ce pilier du modèle social du pays, tout en maintenant le pouvoir d'achat des actifs et des retraités, conduit nécessairement à travailler plus longtemps , a réagi la première organisation patronale française dans un communiqué. A cet égard, le relèvement de l'âge de départ à 64 ans complété d'une accélération de l'allongement, déjà prévu, de la durée de cotisation, est indispensable , a-t-elle ajouté.
Et de deux qui font six. La Banque centrale européenne a décidé de procéder à une double remontée de ses taux d'intérêt directeurs pour tenter de calmer l'inflation. La première aura lieu dès mercredi, la seconde le mois prochain. Dans les deux cas, la BCE a opté pour un relèvement de 0,5 point, comme en décembre. Autrement dit, en huit mois, les taux auront augmenté de 3,5 points au total. Et ce n'est pas fini : l'institution promet déjà de continuer à les "augmenter sensiblement" et de "les maintenir à des niveaux suffisamment restrictifs" pour ramener la hausse des prix vers sa cible habituelle de +2 % (au lieu des +8,5 % encore relevés en janvier, dans la zone euro).
La crise énergétique continue de produire ses effets délétères sur les entreprises. La majorité (52 %) redoutent un impact direct sur leur activité en 2023, selon le baromètre mensuel d'OpinionWay pour CCI France, réaisé du 11 au 18 janvier. Dans le commerce et l'industrie, ce sont même près de 7 dirigeants sur 10 qui craignent d'être affectés. Dans le détail, 35 % des 618 patrons interrogés déclarent des tensions, plus ou moins fortes, sur leur trésorerie du fait de la flambée de leurs factures, quand 22 % pensent prendre les devants et adapter leurs process de production pour faire baisser la note. En revanche, rares sont ceux qui envisagent d'arrêter tout bonnement le travail, que ce soit par une "fermeture définitive" (3 %) ou temporaire, via du chômage partiel (1 %). Pour autant, la situation commence à peser lourd sur le moral des chefs d'entreprise : si 57 % restent confiants pour leur entreprise dans les douze mois à venir, ce chiffre est en baisse de 7 points sur un an et au plus bas depuis décembre 2020, à la sortie du deuxième confinement. Or, là encore, ce sont dans le commerce et l'industrie que les perspectives s'assombrissent le plus vite (respectivement, -7 et -12 points en un seul mois).
Une page se tourne dans la lutte contre le Covid-19. A partir d'aujourd'hui, plusieurs dispositifs emblématiques de la pandémie sont abandonnés, comme les arrêts de travail dérogatoires ou l'isolement obligatoire des malades. En revanche, le chômage partiel pour les salariés considérés comme vulnérables face au coronavirus subsiste, lui, pour encore au moins un mois.
D'un côté, le parcours parlementaire. De l'autre, la contestation sociale. Le projet de réforme des retraites entre dans le dur cette semaine, entre, d'une part, l'arrivée du texte gouvernemental à l'Assemblée nationale, aujourd'hui, et, d'autre part, la deuxième journée de mobilisation syndicale, prévue demain. Le mouvement promet déjà d'être très suivi à la SNCF (1 TGV sur 3 annoncé, en moyenne), mais aussi, à des niveaux variables, dans l'aérien, les transports urbains et routiers, les écoles, ou encore les secteurs pétrolier, électrique et portuaire, déjà actifs la semaine dernière. En attendant, sur le fond du dossier, chacun campe sur ses positions concernant les mesures d'âge (report du départ à 64 ans et passage accéléré à 43 années de cotisation) : Ça n'est plus négociable (...) C'est nécessaire pour assurer l'équilibre du système , a encore répété la Première ministre Elisabeth Borne, hier, sur France Info. Ce à quoi le secrétaire général de la CFDT a répondu, ce matin, sur France 2, que les 64 ans [n'avaient] jamais été négociables pour l'exécutif. S'il n'y a pas d'écoute du gouvernement, il y aura sans doute un acte 3 de la mobilisation, a également prévenu Laurent Berger, en cette veille d'épisode 2. 2ff7e9595c
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